We 26,27 Mai 2018 |
Hourtin (Medoc), Tri XXL
@Xavier
Samedi dernier, je participais au triathlon
Frenchman XXL (distance “ironman”) dans le
Médoc. C'est triathlon que je qualifierais
de décontracté : il est facile d'y trouver
un camping à 500m de l'épreuve, et avec
environ 450 participants, il est facile de
nager cool au départ, et en vélo il est
facile de doubler les autres participants…
De plus, pour une fois, le briefing était
intéressant, je dirais même génial. Il était
animé par Benjamin Sansom, appelé aussi the
fish, qui a livré une véritable pièce de
théatre. Tout le monde était tordu de rire,
bref ça changeait des briefings
habituels.Sinon, voici en gros mon vécu de
course :
Natation : Là c'est super simple, le tracé consiste en 1 seule longue ligne droite à travers le lac d’Hourtin avec des bouées jaunes environ tous les 200m, bouées que l'on passe comme on veut à gauche ou à droite. Je m’applique à respirer le plus souvent possible en trois temps, pour être sûr de ne pas être en sur-régime, et à garder le meilleur cap possible. En revanche, je suis un peu étourdi et oublie souvent de drafter. Je sors de l’eau 93ème en 1h08, c'est bien.
Vélo : Une fois passé la Transition 1 et monté sur le vélo, je n’arrive pas à enclencher ma chaussure droite (j’avais changé les 2 pédales juste avant de partir pour cette épreuve car elles couinaient trop!). Je m’arrête sur la bas côté, je nettoie la chaussure, je vérifie les cales, je repars, je réessaie, ça ne veut toujours pas mais à un moment la pédale s’enclenche enfin : yes ! Je me promets de ne plus déclipser cette chaussure avant la fin des 180 bornes. Ensuite ça va très vite : le parcours est tout plat (200m de D+ sur 180km).Je passe la sortie le nez dans le compteur à essayer de ne pas trop dépasser une FC de 150 pulses, à essayer de conserver une cadence de plus de 90 tours / min (car ça fait monter facilement les watts) et à essayer d’être à 200W… enfin finalement je me cale plutôt sur 190W car je sentais qu’à 200W j’étais un peu en sur-régime (FC trop haute et jambes trop tendues). De plus le compteur sonne également toutes les 10 min pour me rappeler de boire et/ou de manger. Bref, je suis en mode robot. Les entraînements passés sur le vélo de chrono, l’utilisation de la roue pleine (ayant appartenue à un certain Johan L.B.) et le travail de position aéro (perfectionnée avec l'aide d'un certain Seb’ Boujenah d’APS Provence), tout ça est payant. Chemin faisant, je double beaucoup de participants sur les 92 premiers kilomètres de vélo (la "boucle nord"). Dans la seconde partie du parcours (la "boucle sud"), les positions se sont naturellement décantées ; je ne croise que très peu d’autres participants – j’en double encore six ou sept je crois -, je doute parfois d'être encore sur le parcours, mais tout se passe bien et je signe au final le 23ème temps vélo en 5h10. J'apprécie la Transition 2 à sa juste valeur pouvant enfin déclipser ma chaussure droite et satisfaire un besoin naturel attendu depuis très très longtemps. Côté météo sur le vélo, j'aurais eu de la chance car le vent se sera resté faible et me sera devenu favorable à partir du km150, quand le parcours longe le lac d'Hourtin à travers une réserve naturelle très jolie avec de légers virages et un léger relief, ce qui est top pour casser la monotonie des longues lignes droites précédentes.
C-à-p: Le départ se passe bien, mais le circuit de 10,5km, bien que tout plat, part dans tous les sens façon labyrinthe et est un peu casse-tête à suivre. Comme souvent pour moi, mon premier semi se passe bien (2 tours en 1h45) malgré un gros orage qui a éclaté. Je suis bien content de ne plus être sur le vélo, mais pense à ceux qui y sont encore, notamment Rabia et Karl. Avec ce gros vent et cette grosse pluie je ne sais pas s’ils arriveront à finir le vélo. (Après la course je réaliserai que cette tempête a surtout été une véritable catastrophe pour pas mal de producteurs du coin dont les vignes auront été ruinées pour cette année.) Puis, comme toujours, je commence à coincer dans le 3ème tour... Et je coince complètement dès le début du 4ème : des gênes presque partout dans les jambes et surtout plus du tout d’énergie. Malgré ces satanés gels que je continue d'enfiler et malgré l’envie de courir qui est pourtant toujours là, je “cours” à seulement 7min/km, bref une vraie misère ! Mais je me fais une raison, 10km, c’est juste l’équivalent d’1 “chemin du halage” à effectuer. Bien entendu je les finis car je n'ai pas fait l'entrainement avant pour arrêter ce triathlon à 10km de la fin. J'achève les 42km en 3h49. J'aurais adoré faire mieux genre 3h30 (et finir ainsi en 10h !), mais je m'en tire bien en ne perdant qu'une dizaine de places, même si - faut l'avouer - la place n'a aucune importance, c'est juste de finir qui fait du bien ! D'autant plus qu'il y a le droit à une séance massage... au passage, un très grand merci aux étudiant-e-s kiné de Bègles ! Au final, je termine en 41ème position avec un temps total de 10h15. Mais bon, les chiffres ne veulent pas dire grand chose. Tout d'abord, il commence à y avoir beaucoup de triathlons distance ironman, et de plus le parcours du Frenchman est plat donc rapide, ce qui n’est pas du tout le cas d'épreuves comme l’Embrunman ou l’Alpsman. D'ailleurs à ce sujet mon prochain triathlon sera l'Alpsman à Annecy le 9 juin, mais en spectateur pour supporter Gérald. A lui de s'amuser !
Nantes, Dames
@Laura
Course dames à Nantes sur un criterium de
2km tout plat avec plein de virages et donc
plein de relances à faire 40 fois. La course
part très vite et Séverine Eraud,
professionnelle, sort toute seule du peloton
et ira au bout. D'autres filles réussissent
à sortir dans les derniers tours. Nous
arrivons pour la 6ème place et je termine
7ème |